Franscesca
Je pars pour quelques jours en Creuse, je reviens lundi prochain, le blog reprendra à ce moment là. J'aurai un petit paquet de photos avec moi à mon retour, j'ai pas mal d'idées sur les photos que j'ai envie de faire là bas (autre chose que des vaches et des vieux paysans hein ).
J'en profite pour vous parler de certains de mes goûts en photographie, je le ferai de temps en temps, je pense que c'est bien de se situer, où tout simplement de partager, sans pour autant se rattacher à quelqu'un, ça, ça serait bien prétentieux.
J'hésitais pour commencer, mais les photos de mes derniers jours m'ont (r)ammenées vers elle.
Je pourrai commencer comme ça en parlant d'elle, comme ce que j'ai trouvé sur un site que je met en lien ( >> là << ) et il y a pas mal d'images sur un autre [merci Laetitia ] ( >>ici <<).
Francesca Woodman has to be my favorite photographer ever. The beauty and
intelligence clearly visible in her photographs are a testament to the
tragedy of her loss and the depth of her sorrow. The female body as
central theme in her photographs is a landscape for her reflections on
materiality and presence. I am forever in awe of
her.
Ca a été un truc incroyable quand j'ai découvert Francesca Woodman, un véritable choc esthétique, un truc bizarre à expliquer avec des mots, j'ai été scotché, à chaque image, une extrème sensibilité, de la beauté à l'état pure, un jeu sur le corps, les lieux, le "monde intérieur", avec une présence, une magie, une tristesse bouleversante. Y'a quelques artistes comme ça qui me touchent vraiment à un niveau incroyable, comme "Bat for the Lashes" tient en ce moment en musique.
C'est d'autant plus tragique que Francesca Woodman se suicide jeune (1958 - 1981) laissant un aura encore plus particulière à ses images. J'en dit pas plus, j'espère juste que vous aurez la curiosité d'aller voir et lire un plus sur elle. ET j'espère qu'elle vous touchera un petit peu...
House #3, Providence, Rhode Island, 1975-78, silver gelatin print